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Le Brésil offre-t-il toujours des possibilités intéressantes d'investissement ?

Le Brésil offre-t-il toujours des possibilités intéressantes d'investissement ?

Le nom du Brésil est sur toutes les lèvres depuis que le pays a accueilli la Coupe du Monde. Mais le Brésil n’est pas seulement le pays du football. Nous connaissons tous le formidable carnaval de Rio ou les plages kilométriques de sable blanc. Mais où en est ce protagoniste de la belle histoire BRIC sur le plan économique ? Devez-vous encore investir dans cet énorme pays sud-américain, ou pas ?

Un modèle de réussite ?
Entre 2003 et 2008, le PIB du pays a réalisé chaque année une croissance de plus de 5%. L’émergence d’une classe moyenne et différentes mesures prises par le président de l’époque, Lula, a attiré les investisseurs étrangers dans le pays. Avec une amélioration considérable des infrastructures en conséquence.

Mais les besoins en infrastructures restent un défi important pour l’avenir. La population brésilienne est relativement jeune et différents grands événements figurent au programme du pays, comme les Jeux Olympiques en été 2016, qui draineront un nouveau flux de touristes et d’investisseurs, et donneront un supplément d’oxygène à l’économie locale.

Les belles histoires ne durent pas longtemps…
Le Brésil exerce un incroyable pouvoir d’attraction. Pourtant, le pouvoir d’achat y a fortement diminué ces 2 dernières années en comparaison avec notre pays.

La crise de 2008 et la révision de la politique économique chinoise ont exercé un impact important sur les exportations brésiliennes. L’économie chinoise a en effet évolué d’un modèle économique avec beaucoup d’exportations et de matières premières importées vers un modèle axé sur la consommation nationale et moins de matières premières importées.

Le Brésil est un pays qui exporte surtout des matières premières. L’évolution du modèle économique chinois a donc entraîné un ralentissement de la croissance économique brésilienne. Conséquence : le pouvoir d’achat a baissé et les impôts ont augmenté pour la classe moyenne émergente.

Selon nos analystes, la croissance économique explosive brésilienne était surtout consécutive à une forte augmentation de la consommation nationale.

Aujourd’hui, plusieurs facteurs entravent considérablement cette croissance :


  • les différentes hausses d’intérêt réalisées par la banque centrale brésilienne
    -> la croissance économique baisse et une grande partie de la population a des difficultés pour emprunter de l’argent

  • les conditions de travail plus strictes
    -> un coût considérable pour les entreprises étrangères

  • les variations du cours du real par rapport au dollar
    -> baisse de la compétitivité en comparaison avec les pays concurrents.



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Investir au Brésil : est-ce toujours intéressant ?
Nos analystes restent convaincus que le Brésil a encore des opportunités intéressantes à offrir aux investisseurs.

En premier lieu grâce au stock important de matières premières et à l’expertise des Brésiliens dans différents secteurs. La production agricole y étant variée, les grandes entreprises comme Cosan, Rio Tinto et Ambev peuvent exporter différents produits locaux (sucre de canne, café, oranges, soja, viande de boeuf, volaille, feuilles de tabac, minéraux).

Le pays reste également intéressant pour :

 


  • sa démographie : avec un âge moyen de moins de 30 ans

  • sa situation stratégique, au centre de l’Amérique latine

  • les relations géopolitiques pacifiques



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Selon nos analystes, le Brésil est également attrayant pour les grands centres commerciaux et spécifiquement pour le secteur immobilier. La politique de l'ancien président Lula a en effet stimulé les achats de logements parmi la classe moyenne émergente (minha casa, minha vida – ma maison, ma vie).

De quelle manière investir ?
Il ne serait pas judicieux de négliger l’Amérique latine lorsque vous constituez votre portefeuille de placements.

Actuellement, la réélection possible de la présidente Dilma Rousseff suscite bien des discussions. Parce que les marchés financiers constituent un étalon de mesure d’une bonne administration et d’un climat commercial sain, les élections pourraient induire une période de volatilité intéressante. La nervosité sur les marchés financiers augmente en raison des mesures sociales attendues, qui devraient avoir un effet négatif pour les entreprises (davantage d'impôts, de taxes et autres).

L’investissement dans les infrastructures reste également une priorité, parce que la croissance stagne actuellement, par manque d'investissements. Nos analystes invitent les investisseurs à opérer sur les marchés latino-américains via des injections de capital temporaires (3 mois avant et 3 mois après les élections par exemple). La réévaluation du real brésilien offre en effet des opportunités intéressantes et les possibilités d’investissement à moyen et à long terme augmentent également.

 

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