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Alain Vanderlinden, le magasinier-confident

Portrait de Alain Vanderlinden

Bien entourés

L’encadrement des sportifs de haut niveau est plus que jamais un facteur clé de réussite. Chaque détail est pensé et méticuleusement planifié par le staff afin d’atteindre des performances toujours meilleures et renforcer l’esprit d’équipe. C’est vrai dans un club de football professionnel tel que le KRC Genk et dans une équipe nationale de cyclisme comme la Belgian Cycling.

One team !

Chaque dernier jeudi du mois, retrouvez le portrait de l’un des acteurs majeurs du KRC Genk et de la Belgian Cycling. Cette semaine ? Rencontre avec Alain Vanderlinden. Le magasinier du KRC Genk joue un rôle central dans l’organisation et la logistique de l’équipe professionnelle. Des maillots au vestiaire, en passant par les chaussures et les survêtements, Alain s’occupe de tout le matériel pour permettre aux joueurs de se concentrer sur l’essentiel : le match ! Un travailleur de l’ombre dont l’importance dépasse largement le cadre de la mission de magasinier…

Chaque détail compte dans le sport professionnel ! Ce n’est pas un hasard si l’encadrement des équipes de football est en constante augmentation. Autour des joueurs ? Une série de professionnels s’affairent pour mettre les footballeurs dans les meilleures conditions possibles pour exercer leur métier. Parmi eux ? Le magasinier dont le rôle est fondamental au quotidien. Alain Vanderlinden est le magasinier du KRC Genk… Sa mission : faire en sorte que le matériel des joueurs et les vestiaires soient toujours en ordre. Les équipements ? C’est lui. Les chaussures ? Encore lui. Les essuies ; les survêtements ; la propreté du vestiaire ; les petites habitudes des joueurs ? C’est toujours Alain qui s’en charge.

Aux petits soins

Rien ne doit manquer aux pros : que ce soit avant les matchs ou les entraînements ! À domicile comme à l’extérieur. Alain occupe donc une fonction clé au sein d’une équipe de football comme le KRC Genk. Il est en charge de tâches qu’on « oublie » quand elles sont bien exécutées, mais que l’on remarque en cas de manquement… Mais Alain est un professionnel dévoué et passionné. « Ma journée commence très tôt : vers 4 h 15 », explique cet amoureux du club limbourgeois. « À cette heure-là, il n’y a personne dans les installations et je peux vraiment travailler en paix. Je prépare alors tout le matériel nécessaire et les vêtements pour les joueurs. » Il est au four et au moulin pour encadrer les sportifs et assurer toute la logistique. Une organisation sans faille avec un objectif clair : faire en sorte que les footballeurs du KRC Genk disposent des meilleurs « outils » pour s’entraîner et jouer l’esprit tranquille.

Le « maître » des maillots

Le bleu est évidemment la couleur phare du club fondé en 1923. Mais chaque équipe de Jupiler Pro League doit avoir trois vareuses différentes. « En début de saison, nous communiquons nos trois maillots à la Pro League. De même pour les gardiens », indique Alain Vanderlinden. « Ils savent ainsi qu’à domicile nous jouons en bleu et que notre second équipement est blanc pour les matchs à l’extérieur. Et si l’autre équipe joue dans les mêmes tons ? Nous pouvons alors utiliser notre troisième jeu de maillots. » C’est Alain qui s’occupe de cette logistique… synonyme d’un nombre incalculable de maillots, de shorts et de chaussettes. Sans oublier tout le reste ! « Je fais une dizaine de lessives (et séchage) par jour ! Et pendant que les machines tournent ? Je nettoie les vestiaires de fond en comble. »

À domicile comme à l’extérieur

Tout doit être prêt avant chaque rencontre. Un travail de l’ombre qui contribue au succès de tout un club… Que ce soit à la Luminus Arena ou sur le terrain des adversaires. « À domicile ? Le vestiaire est soigneusement préparé pour accueillir les joueurs. J’accroche tous les maillots aux armoires individuelles. Le matériel est prêt sur les étagères. » Pour les déplacements : la pression monte encore d’un cran. Il ne faut vraiment rien oublier ni se tromper dans les maillots. « Je mets tout en œuvre pour que les garçons aient leur confort et leur matériel, même à l’extérieur. Je prépare des caisses que je charge dans la camionnette avec tout le nécessaire : essuies ; pantalons ; sweat-shirts ; t-shirts ; shorts ; sous-shorts ; sous t-shirts ; maillots officiels ; etc. Rien ne manque ! Nous arrivons sur place quatre heures avant le match pour tout préparer minutieusement. Quand les joueurs arrivent, je veux qu’ils puissent se concentrer sur l’essentiel : le match. »

Le magasinier-confident

Le rôle d’Alain dépasse largement la mission du magasinier… Il côtoie les footballeurs au quotidien et contribue à la vie du groupe. Une présence et une proximité importantes pour des sportifs professionnels. « J’ai une très bonne relation avec les joueurs », dit-il. « On se croise tous les jours. Ils viennent boire un café dans la cuisine et on passe du temps ensemble. On parle de tout et de rien. Et certains se confient sur leur vie privée ou sur le foot ». Une écoute attentive que cultive Alain… « Les joueurs sont superstitieux. Ils veulent par exemple toujours jouer avec la même paire de chaussettes. J’en prends note pour y penser à leur place. » Des rituels qu’Alain respecte soigneusement pour qu’ils puissent donner le meilleur sur le terrain. Comme avec Branko Strupar dans les années 90, meilleur buteur de l’histoire du KRC Genk et Soulier d’or en 1998 : « Branko était très superstitieux ! Il avait un boxer auquel il tenait par-dessus tout. Mais on l’avait tellement lavé qu’il ne restait presque plus de tissu. Quand je lui ai proposé de le jeter… Il m’a répondu : “je le garde !” et il l’a toujours gardé. »

Toujours présent

Alain Vanderlinden aime sa profession. Un véritable passionné qui encadre au quotidien les joueurs du KRC Genk… « J’adore mon métier », s’exclame-t-il. « Le plus beau ? C’est la variété. Chaque saison, de nouveaux joueurs arrivent et d’autres partent. » De nouvelles relations à tisser qui exigent des qualités de communication de la part du magasinier. « C’est aussi très varié sur ce plan. On parle le néerlandais, mais aussi le Français et plein d’autres langues dans le vestiaire. Cette année, par exemple, nous avons Junya Ito qui est japonais. » De la Finlande au Mexique, Alain Vanderlinden compose avec les différentes nationalités de l’effectif. Un goût du « voyage » qu’il apprécie également lorsqu’il s’agit d’accompagner le club lors des matchs pour les compétitions européennes. « Nous voyageons dans tous ces pays avec l’équipe afin de tout préparer. En un mot ? C’est juste merveilleux ! »

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