Pour une meilleure expérience de navigation, nous vous invitons à utiliser un autre navigateur compatible comme Firefox ou Google Chrome.

Start-up : quels fonds (et combien) pour décoller ?

jeunes personnes travaillant ensemble

Vous êtes sur le point de créer votre boîte ? Pour démarrer ce projet qui vous tient à cœur, vous avez une bonne idée, un peu de temps, beaucoup d’énergie et d’audace, mais qu’en est-il du financement ? Une question qui mérite réflexion…

De combien d’argent avez-vous besoin pour lancer votre projet d’entreprise ? Si vous vous attendiez à une réponse toute faite, vous allez être déçu : tout dépend d’un certain nombre de facteurs, tels que :

  • Votre secteur : entre l’ouverture d’un restaurant et une activité de graphiste, le niveau d’investissement est très différent ;
  • Votre stratégie : pour limiter les frais, vous pouvez, par exemple, commencer par développer un prototype et évaluer la réaction du marché ;
  • Votre structure : en personne physique ou en société (SPRL ou SA) ? Des choix qui influenceront grandement vos besoins en capitaux de départ ;
  • Votre équipe : avezvous des associés ? Vous disposez alors potentiellement de plus de ressources financières et opérationnelles (une façon de limiter les coûts) ;
  • Votre modèle économique : autrement dit, comment (et à quelle échéance) votre activité serat-elle rentable ?
  • Vos moyens propres : last but not least, de combien d’argent disposezvous et combien êtes-vous prêt à investir ?

Démarrer sans… argent ?

Lorsqu’on place dans la même phrase « start-up » et « financement », on a tendance à penser à ces exemples de jeunes pousses qui lèvent des millions auprès de business angels ou de fonds d’investissement. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt ! En effet, la plupart des entrepreneurs disposent de ressources limitées au moment de lancer leur boîte. Et pour cause, vous n’avez pas forcément besoin de moyens énormes pour démarrer l’aventure… Condition sine qua non : construire son projet en tenant compte de ses contraintes, par exemple en optant pour un secteur peu gourmand en capitaux. Si vous avez un emploi de salarié, pourquoi ne pas débuter en gardant votre boulot ? Ou attendre de signer un premier client récurrent. Vous pouvez aussi tenter de vous associer ou encore profiter d’infrastructures partagées pendant les premiers mois d’activité… Bref, à chaque situation, ses solutions !

Vos premiers pas : quelles sources de financement ?

C’est une évidence : certaines activités exigent forcément des moyens financiers. Heureusement, plusieurs sources existent, même si elles ne sont pas toutes directement accessibles à la jeune start-up. Par où commencer ?

  • Votre épargne : le premier tiroir ou regarder ! En fonction de la taille de votre tirelire — associée à votre énergie et votre temps — vous pourrez tenir plus ou moins longtemps pendant la phase de démarrage ;
  • Votre réseau proche ou ce qu’on appelle le « love money » : c’està-dire ce que votre famille ou vos amis sont disposés à vous prêter. Attention à bien définir les contours juridiques de cette aide ;
  • Le crowdfunding a le vent en poupe ces dernières années… Une bonne façon d’obtenir un coup de pouce d’inconnus motivés par votre idée ;

Et la suite ? De nouvelles portes !

Une fois que vous commencez à avoir vos premiers clients et revenus, d’autres sources de financement sont à votre portée. En premier lieu, votre banque est un interlocuteur privilégié pour soutenir votre projet, mais aussi pour vous guider et conseiller à définir une stratégie de financement. Plus loin dans votre projet, vous pourrez également compter sur des business angels ou des fonds d’investissement. Et le secteur public ? Ne négligez pas la myriade de solutions — prêts, garanties, subsides — que le fédéral, les Régions et l’Europe mettent à votre disposition.

Tax-shelter : un atout dans votre manche

Savez-vous que le Gouvernement fédéral a mis en place un incitant fiscal pour soutenir l’entrepreneuriat ? Une aubaine pour votre start-up en recherche de capitaux ! L’objectif de ce « tax shelter pour start-up » — lancé en 2015 — est clair : encourager les investisseurs à miser sur les entreprises débutantes et pallier ainsi leurs difficultés de financement en phase de démarrage. Que le financement soit réalisé directement dans la start-up, via un fonds starter ou à travers une plateforme de crowdfunding, le financeur reçoit en contrepartie une réduction d’impôts de 30 % ou 45 % sur sa mise… Un argument de plus pour convaincre vos futurs partenaires !

Derniers conseils :

Gardez à l’esprit que les fonds appellent les fonds et que vous pouvez donc combiner les sources. Un premier coup de pouce public peut, par exemple, servir de levier pour obtenir un crédit. Cela peut aussi sembler évident, mais il est indispensable de savoir où vous allez et de bien ficeler votre projet, notamment avec un plan financier « utile » et réaliste. Dans ce sens, sachez que vous pouvez compter sur une offre très large de conseils privés ou publics.

Les idées audacieuses sont comme les pions qui avancent aux échecs ; ils peuvent être pris, mais ils peuvent aussi démarrer une partie gagnante  — Johann Wolfgang von Goethe.

 

En bref

  • Vos besoins en capitaux dépendent d’une série de facteurs
  • À chaque situation ses solutions
  • Votre épargne et votre réseau pour commencer
  • Plus vous avancez, plus vous avez de portes ouvertes pour vous financer

Comment pouvons-nous vous aider ?