Votre nouvelle voiture de société sans sacrifier votre trésorerie !
Vous optez pour la « location » d’un utilitaire ou d’une berline ? Encore faut-il choisir la formule adaptée : avec ou sans option d’...
Un bureau à domicile ? Certains frais réels sont donc à la fois privés et professionnels (mixtes) et vous pourriez retrancher la part pro de vos impôts ! La première étape consiste à déterminer la « surface » allouée à l’activité dans la maison. 10, 20 ou 30% ? À vous de trancher en respectant quelques règles. Cette quote-part sera ensuite appliquée à chaque dépense liée au « logement ». Lesquelles ?
Plusieurs hypothèses. Vous êtes propriétaire des lieux ? Alors vous pouvez déduire le précompte immobilier, les taxes communales ou encore les intérêts du prêt hypothécaire. Notez que lorsque votre PME est aussi votre locataire, l’histoire est un peu différente. Autre possibilité : vous êtes locataire. Une partie du loyer peut être retranché de vos impôts. Attention : vérifiez que votre bail autorise l’usage professionnel de l’appartement ou de la maison, car ce n’est pas sans conséquence pour le bailleur.
En télétravail, vous avez également besoin d’eau, de chauffage et d’électricité. Ces frais peuvent donc venir diminuer le gâteau fiscal (au prorata). Mais ce n’est pas tout : la prime d’assurance-habitation ainsi que l’entretien de la maison entrent aussi en ligne de compte. Vous sécurisez la demeure ? Profitez d’une abattement majoré de 120% pour les indépendants et PME.
Vos frais de GSM et d’Internet ? Des enveloppes, un stylo et un carnet ? Tout cela peut être déduit à 100% au titre de dépenses professionnelles. Mais soyez vigilant… Le fisc pourrait par exemple demander de prouver que la facture Internet correspond exclusivement à l’activité. Même topo pour le téléphone ! Un doute ? Scindez l’usage privé du volet indépendant (selon un ratio « à définir »). Gardez à l’esprit qu’un ordinateur doit passer par un amortissement sur 3 ans (donc 33% de la valeur déductible par an).
Un bureau sur mesure ? Une lampe et une chaise pour travailler ? Un fauteuil pour accueillir vos clients ? Une nouvelle machine pour leur servir un café et des plantes pour égayer la pièce ? Toutes ces dépenses pourraient être acceptées à 100%. Mais la règle reste toujours la même : pouvoir justifier que ces frais sont liés exclusivement (ou en partie) à votre activité.
Si vous ne voulez pas vous tracasser avec ces comptes d’apothicaire et que le jeu n’en vaut pas la chandelle… Vous pouvez toujours opter pour la déduction forfaitaire de vos frais (30% de votre revenu annuel avec un plafond de 4.880 euros - exercice d’imposition 2021).
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