Indépendant complémentaire : une rampe de lancement idéale
Vous voulez tenter l’aventure entrepreneuriale sans prendre trop de risques ? Le statut d’indépendant complémentaire est fait pour vous ! Mais avant de vous lancer, soyez certain de bien en maîtriser les contours…
Vous avez déjà un emploi, mais le monde des indépendants vous a toujours tenté ! Comme beaucoup de Belges, vous avez déjà songé à vous lancer à votre propre compte, mais le statut d’indépendant peut en effrayer plus d’un… Pourquoi ne pas démarrer en tant qu’indépendant complémentaire ? Un statut qui vous permet de tester votre business, de professionnaliser un hobby ou simplement d’arrondir vos fins de mois, tout en assurant vos arrières
Une « complémentarité » à gérer !
Qui dit indépendant complémentaire, dit… complémentarité avec votre activité de salarié (de fonctionnaire ou d’enseignement). Pour pouvoir bénéficier de ce statut particulier, vous devez donc mener de front vos deux activités (sans en négliger aucune). Vous pensez à réduire votre temps de travail de salarié pour le consacrer à votre nouvelle activité d’indépendant ? Sachez que vous devez au moins garder un mi-temps. Le 4/5 est une option intéressante (pour autant que votre patron soit d’accord), car vous libérez du temps, tout en conservant une grande part de votre salaire…
Des obligations « presque » semblables
Dans les grandes lignes, vous démarrez votre activité complémentaire comme un indépendant à titre principal. L’inscription à la Banque-Carrefour des Entreprises,
l’affiliation à une caisse d’assurances sociales ou encore la déclaration de votre activité à la mutuelle. Vous devrez aussi verser des cotisations sociales, mais sous un régime spécial qui vous permet de moins payer au départ. Mais si vos revenus explosent (ce qui est bon signe), gare aux régularisations futures. Prenez les devants et contactez votre caisse d’assurances sociales pour adapter vos versements trimestriels.
Il est aussi noble de tendre à l’équilibre qu’à la perfection ; car c’est une perfection que de garder l’équilibre, Jean Grenier
Le meilleur des deux mondes !
Comme vous êtes toujours employé, vous conservez tous vos droits sociaux en tant que salarié (congés payés, incapacité de travail, pension légale, allocations familiales, etc.). Autre élément intéressant : tant que votre chiffre d’affaires reste sous les 25.000 €, vous pouvez opter pour le régime de « franchise de la TVA ». Concrètement ? Vous ne devez pas facturer de TVA à vos clients (et vous ne pouvez donc pas non plus la récupérer). Vous vous évitez ainsi toute une série de tracasseries administratives…
Gare aux surprises…
Une activité complémentaire est donc une excellente rampe de lancement pour goûter à l’aventure entrepreneuriale, mais vous n’êtes pas pour autant à l’abri de surprises. Restez donc vigilant ! Notamment au niveau fiscal, puisque vos revenus cumulés pourraient fortement augmenter et vous faire sauter dans une tranche supérieure d’imposition. De plus, comme pour tout indépendant, vous gérez seul une série d’éléments importants : administration, financement, clients, comptabilité, fiscalité, frais professionnels, etc. Dans ce contexte, faire appel aux conseils de spécialistes (comptable, banquier, avocat) est toujours une excellente idée !
A retenir :
Indépendant complémentaire et salarié : un statut particulier
Quelles obligations/formalités
Avantages
Inconvénients
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