Votre nouvelle voiture de société sans sacrifier votre trésorerie !
Une berline ? Une camionnette utilitaire ? Au moment d'acquérir un nouveau véhicule professionnel, vous devez analyser plusieurs paramètres – du neuf ou de l'occasion, les équipements, les fonctionnalités, etc. —, mais aussi les aspects fiscaux liés à son utilisation. Mais, avant toutes ces questions, se pose celle du financement : comment préservez vos liquidités ? Comment profiter de la meilleure optimisation fiscale ? Voici les principales options !
Acheter grâce à un financement
C'est une première solution. Avec ou sans un apport financier, vous demandez donc un crédit à votre banque. Sous certaines conditions (matériel/véhicule neuf ou « presque », par exemple), vous pourrez étaler les remboursements dans le temps et selon vos possibilités… Vérifiez que le taux d'intérêt soit suffisamment attractif et que les frais liés à votre dossier ne soient pas trop gourmands. Via cette formule vous devenez propriétaire du véhicule. Une option semblable aux emprunts, à court et moyen terme, réalisés pour financer votre activité et préserver votre trésorerie.
Leasing sans option d'achat
L'acquisition n'est pas toujours la solution idéale… au profit de la « location ». Le principe est simple : vous payez un montant mensuel pour l'utilisation du bien pendant une période déterminée. En fin de contrat ? Vous restituez le bien au loueur, puisqu'aucune option d'achat n'est prévue, mais vous pouvez aussi décider de poursuivre le leasing. L'un des avantages de cette formule se passe sur le plan comptable. En effet, le bien ne figure pas au bilan de votre entreprise. Ainsi toutes vos dépenses sont considérées comme des charges, fiscalement déductibles. En bref ? Vous pouvez réduire votre base imposable et afficher moins d'impôts au compteur.
Le leasing avec option d'achat
Avec ce type de formule, vous vous engagez donc à garder le bien en fin de contrat. Mais il faut faire une distinction importante…
- La valeur résiduelle de rachat fixée dans le contrat est-elle inférieure ou égale à 15 % du prix initial ?
C'est une solution plus proche du prêt à tempérament, notamment sur le plan comptable. Vos factures mensuelles sont des remboursements de capital avec intérêt et vous devez inscrire le bien au bilan. Résultat ? Vous devez amortir et votre taux d'endettement augmente également. À l'issue du contrat ? Vous reprenez donc le matériel pour au plus 15 % de sa valeur d'investissement de départ.
- La valeur résiduelle de rachat fixée dans le contrat est-elle supérieure à 15 % du prix initial ?
Cette formule se rapproche assez fort du leasing sans option d'achat, surtout en ce qui concerne le traitement comptable de l'opération. En effet, le véhicule est hors bilan et vous pouvez comptabiliser les factures dans vos charges. La différence ? Vous conservez la voiture.
Gardez aussi un œil sur…
- L'état du bien à la fin du contrat a son importance. Surtout pour éviter les débats autour de la valeur résiduelle…
- Un contrat de « location » vous permet également de préfinancer la TVA et d'en étaler la charge sur toute la durée du contrat. Vous préservez ainsi vos liquidités (contrairement au crédit).
- 2020 et 2021 ont apporté leur lot de nouveautés en matière de déductibilité fiscale des frais de voiture… Assurez-vous d'en être correctement informé.
- Les formules de « location » sont parfois difficiles à comparer : c'est pourquoi les conseils avisés d'un professionnel sont toujours une bonne idée !
Avantageux au niveau fiscal et idéal pour préserver votre trésorerie, le leasing est un instrument de financement qui offre beaucoup de flexibilité. Tant au niveau du type de bien financé que des options qu'il propose.