Pourquoi les entreprises utilisent-elles des swaps ?
Envie de savoir ce qu’est un swap et pourquoi les entreprises s’en servent ? Réponses dans cet article...
Le marché primaire est le marché sur lequel les investisseurs achètent directement des actions ou des obligations aux autorités d’un État ou à des entreprises qui souhaitent accroître le capital à leur disposition. Leur objectif ? Concrétiser des projets de croissance et d’investissement en attirant à elles de nouveaux capitaux. Face à elles, des particuliers et investisseurs institutionnels qui espèrent profiter d’une éventuelle hausse de leur rendement en échange d’une prise de risque financière. Lorsqu’une entreprise décide d’émettre des actions ou des obligations, et donc de proposer directement ces nouveaux titres aux investisseurs, on dit qu’elle effectue son introduction en bourse (on parle d’Initial Public Offering ou d’IPO en anglais).
Ce n’est qu’après cette introduction que les investisseurs sont libres de s’échanger ces titres entre eux, cette fois sur le marché dit secondaire. En Belgique, le marché secondaire porte le nom d’Euronext Bruxelles. Il s’agit d’un marché sur lequel acheteurs et vendeurs d’actifs existants se rencontrent pour procéder à des transactions financières. Autrefois lieu d’échange physique, le marché secondaire, ou bourse, est désormais passée à l’ère du tout numérique. Comme pour n’importe quel autre type de marché, physique ou « virtuel », la loi de l’offre et de la demande y détermine les prix. De plus, les entreprises qui désirent y être cotées doivent se conformer à un certain nombre de conditions minimales, liées entre autres au nombre d’actions émises, à leur capitalisation boursière et à leur chiffre d’affaires annuel.
Le marché secondaire permet d’évaluer l’état de santé d’une entreprise ou de l’économie. Pour remplir à bien cette fonction, il doit obéir à quatre grands principes :
Nous nous sommes contentés jusqu’ici de présenter les marchés secondaires en tant que bourses, à savoir des places centrales virtuelles où investisseurs s’échangent des actifs conformément à la loi de l’offre de la demande.
Il existe cependant un deuxième type de marchés secondaires : les marchés de gré à gré, ou over-the-counter en anglais. Grâce à ces marchés secondaires, acheteurs et vendeurs peuvent réaliser des transactions en dehors de la bourse. On dit qu’ils sont décentralisés. Le marché des changes, ou FOREX, en est un parfait exemple. Soulignons aussi que les investisseurs actifs sur un marché de gré à gré s’exposent à un risque de contrepartie, puisqu’acheteurs et vendeurs sont en contact direct les uns avec les autres et qu’aucune instance indépendante ne régule les transactions comme c’est le cas en bourse. Les marchés de gré à gré sont donc bien moins régulés.
Qui dit marché, dit généralement chaos organisé. La bourse, en tant que marché secondaire, ne fait d’ailleurs pas exception à la règle. Chacun y a son rôle à jouer. Les courtiers en valeurs mobilières et opérateurs de marché, par exemple, font figure d’intermédiaires et de conseillers. Les institutions financières telles que les banques, les compagnies d’assurances et les fonds d’investissement remplissent quant à elles un rôle d’intermédiaire et d’investisseur institutionnel. Enfin, un troisième groupe d’acteurs actifs sur les marchés secondaires se compose des investisseurs particuliers. Bref, de vous et moi !
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