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Marchés financiers : un bilan 2014 en demi-teinte

Marchés financiers : un bilan 2014 en demi-teinte

2014 est derrière nous et nous pouvons faire le bilan d'une année mouvementée sur les marchés financiers. Selon Yves-Michael Kazadi, Investment Analyst chez Beobank, la croissance mondiale en 2014 peut s'apparenter à un quadrimoteur dont un seul moteur fonctionnerait bien.

Bilan 2014 

  • Les pays émergents en perte de vitesse

Après la forte correction subie au cours du premier semestre, déclenchée après l'annonce du relèvement progressif des taux américains, pas mal de pays émergents ont vu leur monnaie attaquée par les marchés financiers, et les capitaux flottants sortir massivement de ces pays. Cette attaque a surtout visé les pays avec une balance des paiements déficitaires (synonyme de non-compétitivité) et donc moins les pays d'Asie du Sud-Est. Néanmoins, ces pays (Afrique et Brésil notamment) ont souffert du ralentissement de la croissance en Chine. L'ogre chinois est moins affamé, ce qui s'est traduit par une baisse en volume et en valeur des exportations des matières premières. Quant à la Russie, elle subit les contraintes de l'embargo occidental et la baisse concomitante du cours du prix du pétrole. La Chine, pour sa part, affiche un taux de croissance d'un peu plus de 7%. Bien que de tels chiffres de croissance aient de quoi faire pâlir de jalousie la zone euro, ils sont loin des taux à deux chiffres observés au cours des dernières décennies. La Chine est donc aussi en phase de ralentissement et sous la menace de plusieurs périls : bulle du crédit, politique anti-corruption (impact négatif sur les produits de luxe), risques environnementaux et vieillissement de la population. Résultat des courses : les investisseurs sont devenus plus sélectifs pour les pays émergents.

  • Une zone euro en souffrance

Dans la zone euro, la croissance s'est totalement arrêtée. Non seulement, le taux de chômage a atteint un sommet historique, mais la confiance des consommateurs et entrepreneurs ne pousse pas à l'optimisme. Les résultats des stresstests bancaires n'étaient cependant pas mauvais et devraient rendre les acteurs économiques plus confiants dans l'avenir. Las, ces résultats sont malgré tout considérés comme mi-figue, mi-raisin, notamment parce que ces tests n'incluaient pas l'impact d'une éventuelle déflation sur les bilans bancaires. Quant aux taux d'intérêt directeurs, ils ont beau être proche de zéro pour cent, rien à faire, la croissance de la zone euro fait du surplace et reste atone autour des 0%. Entre-temps, avec un pourcentage d'inflation de 0,3% la zone euro risque de basculer – en cas de choc exogène fort – en déflation. Et pire encore, même la meilleure élève, l'Allemagne, a découvert qu'elle ne pouvait pas vivre sur une île isolée et souffre finalement de la faiblesse conjoncturelle de la France et de l'Italie.

  • Le Japon s'extirpe lentement de la déflation

La politique en trois temps du nouveau premier ministre Abe a suscité pas mal d'espoir. Mais il est quand même clair que la 3ème économie mondiale n'arrive pas à se sortir de la langueur dans laquelle elle est plongée depuis des décennies.

  • États-Unis : sortie de crise

La seule région du monde qui a repris des couleurs et semble en phase définitive de sortie de crise, ce sont les États-Unis, avec des pays satellites comme le Mexique, par exemple. Et bien que la sortie de crise soit encore poussive, en comparaison avec les situations passées, il serait malvenu d'y voir un écueil, avec une hausse du PIB de plus de 3% en 2014. Mais en dépit de cette croissance assez limitée, 80% des indicateurs macro-économiques sont positifs et les sociétés dégagent des profits qui semblent assez solides. Bref, malgré la hausse du dollar constatée ces derniers mois, les entreprises américaines sont capables d'absorber cette évolution de la monnaie, grâce aux efforts de rentabilité et à la baisse des coûts de l'énergie (gaz de schiste) accomplis ces dernières années.

  • Et les marchés ?

Au niveau des marchés boursiers, et obligataire en particulier, 2014 aura été une bonne année pour ceux et celles qui avaient parié sur une baisse des taux d'intérêt, alors que le consensus au sein des experts tablait sur le contraire. La baisse des taux aura eu hélas un impact négatif dans la majorité des cas, sauf par exemple pour ceux qui ont joué la carte des obligations à haut rendement. De même, sur le plan des marchés d'actions, la carte à jouer, était – ô surprise – celle des actions américaines et du Bel 20. En effet, notre marché boursier n'aura pas fait du surplace cette année, à l'inverse d'autres marchés boursiers européens (CAC 40 par exemple). Les investisseurs qui ont pris position sur les actions à rendement (distributeurs de gros dividendes réguliers) auront également pu tirer leur épingle du jeu en 2014.

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