Quelques conseils utiles pour l’achat d’une voiture d’occasion

Une voiture d’occasion peut représenter de considérables économies par rapport à une voiture neuve. Mais comment évaluer avec précision si la voiture est en bon état et correspond au prix demandé ? Préférez-vous acheter chez un pro ou chez un particulier ? Avec ces quelques conseils, vous éviterez en tout cas les mauvaises surprises.

Le marché de l’occasion est vaste, ce qui ne facilite pas l’acquisition d’une bonne voiture d’occasion. Du particulier au professionnel, nous vous donnons un aperçu clair.

Particulier ou marchand professionnel : une différence de prix évidente

Si vous cherchez une bonne voiture d’occasion depuis un certain temps, vous aurez peut-être remarqué que les prix chez un particulier sont inférieurs à ceux d’un concessionnaire professionnel. Deux raisons à cette différence de prix : d’une part, le particulier ne doit pas compter la TVA sur le prix de vente et, d’autre part, il n’est pas tenu de fournir une garantie. Cette dernière raison signifie que, en cas de défaut à la voiture, vous devrez être en mesure de prouver celui-ci et cela pourra donner naissance à des discussions.

Un vendeur professionnel est, quant à lui, légalement tenu de donner une garantie de douze mois à toute personne physique lui achetant une voiture d’occasion pour son usage privé. Lors des six premiers mois, il est indiqué dans la loi que le défaut est présumé présent au moment de l’achat. Pour la seconde moitié de la période, c’est à l’acheteur de prouver l’existence préalable du défaut. Vous souhaitez être pleinement sûr de votre achat ? Optez pour un garage agréé Federauto. Il travaillera à coup sûr avec un contrat de vente protégeant l’acheteur.

N’oubliez pas de regarder sous la voiture

Vous avez un véhicule d’occasion en vue ? N’hésitez pas à pratiquer une inspection détaillée. Vous commencerez par la carrosserie et vérifierez qu’elle ne présente ni bosses ni griffes. Les unes comme les autres réduisent considérablement la valeur de la voiture. Devenu plus rare, vous prêterez malgré tout attention au phénomène de rouille. Elle apparaît le plus souvent sur les bords et les angles, aux passages de roue, au seuil des portières, autour des vitres, au capot ou sur le coffre. Attention, la rouille peut aussi apparaître sous la voiture. Vous regarderez donc sous celle-ci afin de déterminer si elle a subi des réparations éventuelles.

Intéressez-vous ensuite aux pneus. Une usure inégale signifie souvent que les amortisseurs sont en mauvais état ou que la suspension est mal équilibrée.

Les rainures du pneu doivent présenter une profondeur minimale de 1,6 millimètre. Si tel n’est pas le cas, vous devrez immédiatement acquérir un nouveau jeu de pneus. Appuyez-vous ensuite de tout votre poids aux quatre angles de la voiture afin de tester les amortisseurs. S’ils sont en bon état, la voiture devrait s’immobiliser après un ou deux soubresauts maximum.

Sous le capot, l’attention se portera avec minutie sur toute fuite d’huile au niveau du bloc moteur, de la boîte de vitesses ou des essieux moteur. Un moteur trop propre ou trop sale ne devrait pas être très fiable. Vérifiez aussi les niveaux des liquides comme le liquide de freins et le liquide lave-glace. Tous les câbles et durites doivent être flexibles. En cas de fissures, ils doivent être remplacés. Enfin, le réservoir de liquide de refroidissement ne doit présenter aucune trace de rouille ou de sédimentation de l’huile. Analysez correctement l’intérieur du véhicule et préparez-vous à faire un test sur la route.

L’essai sur route ? Indispensable !

Naturellement, vous n’achèterez pas une voiture sans l’avoir essayée. Idéalement, cet essai durera une demi-heure. Si possible, rendez-vous sur des routes différentes et roulez à des vitesses différentes pour bien tenir compte des caractéristiques de la voiture. Lors de ce test, faites particulièrement attention à la stabilité de la voiture en ligne droite et au freinage. Vous êtes sur une route droite, à l’asphalte plane ? Lâchez le volant. Si la voiture s’écarte, ce n’est pas bon signe.

L’embrayage se vérifie à l’arrêt. Mettez la voiture en deuxième vitesse et relâchez progressivement l’embrayage. Si le moteur n’entraîne pas un peu la voiture et se coupe, c’est que l’embrayage est OK.

Après l’essai sur route, une fois le moteur bien chaud, vous êtes en mesure de vérifier les gaz d’échappement. Si vous ne voyez pas de fumée sortir du pot d’échappement, c’est que les nouvelles sont bonnes. La fumée noire indique une injection mal réglée, la fumée bleue un problème au niveau du joint de culasse ou une perte d’huile et, enfin, la fumée blanche soulignera la présence d’une fuite d’eau.

La paperasserie : un mal nécessaire

Vous trouverez de nombreuses informations utiles dans les documents de bord. Vous devez notamment retrouver :

1. Le certificat d’immatriculation (carte rose)
2. Le certificat de conformité
3. Le certificat de contrôle technique (datant de deux mois maximum)
4. Trois documents délivrés automatiquement lors du contrôle technique lors d’une inspection destinée à la revente du véhicule :

   - Un formulaire de demande d’immatriculation
   - Un rapport d’occasion avec les résultats du contrôle de la voiture de seconde main
   - Le Car-Pass, un certificat offrant un aperçu chronologique des repères kilométriques officiels

5. Un certificat de conformité de l’installation LPG si celle-ci existe.

Demandez également à pouvoir consulter le carnet d’entretien et les factures d’entretien afin d’évaluer ce que coûtera réellement la voiture.

Pensez aussi à la norme Euro. Celle-ci déterminera si votre voiture est trop ancienne pour circuler dans certaines zones. Vous voulez pouvoir utiliser votre voiture après 2020. Optez alors pour un diesel avec une norme Euro 5 ou une voiture essence à la norme Euro 2. À l’horizon 2025, ce sont les normes Euro 6 pour les diesels et Euro 3 pour les essences qui seront d’application. (plus sur les zones d'émission)