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Une bonne lasagne pour votre retraite

Si vous voulez une bonne pension, vous avez tout intérêt à épargner.

Si vous voulez partir à la retraite le cœur léger après une vie professionnelle bien remplie, préparez-vous un confortable matelas financier. Vous pouvez considérer votre pension comme une lasagne à quatre couches.

Première couche : la pension légale

La base reste la pension légale, versée par l’État. Son montant dépend du statut que vous aviez pendant votre carrière (fonctionnaire, salarié ou indépendant), du nombre d’années de travail ou d’années assimilées ainsi que du salaire perçu.

Les fonctionnaires nommés ne touchent pas à proprement parler une pension mais un salaire différé, calculé sur la base de leur traitement moyen au cours des dix dernières années (ou l’ensemble de leur carrière si celle-ci est inférieure à dix ans). Vous êtes né(e) avant le 1er janvier 1962 ? Dans ce cas, la moyenne portera sur les cinq dernières années. La pension annuelle brute équivaut alors à ce montant multiplié par le nombre d’années de travail et divisé par 60.

Pour les salariés et les fonctionnaires contractuels, chaque salaire annuel de leur carrière est divisé par 45 (= la durée de carrière normale d’un employé) puis multiplié par 60 % dans le cas d’une personne isolée ou 75 % dans le cas d’un ménage. Tous les montants sont ensuite additionnés pour déterminer la pension annuelle brute. Les salaires passés sont toutefois revalorisés pour tenir compte du coût de la vie actuel.

Le même calcul est effectué pour les indépendants, sauf qu’un coefficient d’adaptation est appliqué parce qu’ils paient moins de cotisations sociales. En outre, un montant forfaitaire de revenus est pris en compte pour les revenus antérieurs à 1984.

Si vous avez eu une carrière mixte, votre pension proviendra de sources différentes.

Deuxième couche : la pension complémentaire proposée par votre employeur

La deuxième couche est celle de la pension complémentaire que votre employeur constitue pour vous, par des cotisations à une assurance groupe ou un fonds de pension.

Les indépendants étant leur propre patron, ils doivent se constituer eux-mêmes leur pension complémentaire. S’ils n’ont pas de société, ils cotisent à une pension libre complémentaire pour indépendant (PLCI) ou une convention de pension pour travailleur indépendant (CPTI). S’ils sont constitués en société, ils cotisent à une PLCI ou un engagement individuel de pension (EIP). Dans ce dernier cas, l’entreprise verse un certain montant à son gérant.

Au total, quelque 3,9 millions de travailleurs se constituent ainsi un capital supplémentaire de pension en Belgique.

Troisième couche : la pension complémentaire que l’on se constitue soi-même

Par ailleurs, vous pouvez aussi vous ménager une poire pour la soif grâce à votre propre épargne, notamment en recourant aux formules de l’épargne-pension et de l’épargne à long terme.

Comme la pension complémentaire offerte par l’employeur, cette forme d’épargne individuelle est fiscalement encouragée. L’épargne-pension via un fonds d’épargne-pension ou une assurance épargne-pension donne droit à une réduction d’impôt sur les montants versés. L’économie d’impôt est de 30 % pour les montants allant jusqu’à 990 euros et de 25 % pour les montants compris entre 990 et 1 270 euros. Si vous versez 990 euros, vous paierez donc 297 euros d’impôts en moins (990 x 30 %), tandis que si vous versez 1 270 euros, votre avantage fiscal s’élèvera à 317,50 euros (1 270 x 25 %). L’épargne à long terme, pour laquelle les plafonds des versements ont été gelés à 2 350 euros en 2020 par décision du gouvernement, procure elle aussi une réduction d’impôt de 30 %. Si vous exploitez au maximum cette possibilité, vous paierez 705 euros d’impôts en moins. Toutefois, assurez-vous d’abord que votre corbeille maximale de 2 350 euros n’est pas déjà atteinte par d’autres dépenses donnant droit à la réduction d’impôt.

Quatrième couche : l’épargne personnelle

Vous pouvez bien sûr épargner en plus sur le côté en vue de votre retraite sans bénéficier pour cela d’un avantage fiscal, en passant par l’épargne classique ou les placements. Le fait d’être propriétaire de son propre logement peut aussi être considéré comme une forme d’épargne de prévoyance.

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