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Privilégier l’équilibre dans un monde à 2 vitesses

Gérer la volatilité des marchés

Privilégier l’équilibre dans un monde à 2 vitesses

Même si le climat économique montre quelques signes d’amélioration, nos analystes prévoient que la volatilité des marchés persistera en 2015.

Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :

 


  • un environnement économique dominé par le surendettement

  • une faible croissance économique

  • l’instabilité géopolitique

  • une « guerre des devises » menée par les banques centrales.


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Dans ce contexte incertain, maintenir l’équilibre au sein de son portefeuille et garder à l’esprit ses objectifs d’investissement est une nécessité selon nos analystes.


Entre crainte et espoir de sortir de la crise, doit-on investir ?

Bien que soumis à des risques plus nombreux et plus élevés que les produits de dépôts, les produits d’investissement peuvent  néanmoins générer des rendements plus importants. Avec un rendement d’épargne flirtant avec le niveau zéro, la question d’investir mérite donc plus que jamais d’être étudiée en 2015. Parmi les pistes pour l’investisseur, les produits financiers tels que les obligations constituent une option intéressante. L’endettement des gouvernements en Europe incite les états comme la France et l’Allemagne à continuer à créer de la dette pour pouvoir se refinancer. En période de tension (cas de la Grèce par exemple), investir dans des obligations gouvernementales de qualité permet à l’investisseur de dégager de la surperformance, tout en espérant toucher un coupon. Au sein de chaque portefeuille d’investissement Beobank, nos conseillers financiers veillent à proposer des fonds obligataires alliant rendement et diversification. Cette indispensable diversification doit s’opérer au niveau des sous-classes d’actif (Gouvernement, Entreprises) et au niveau des régions (Europe, États-Unis, Pays émergents).


Où investir dans un monde à deux vitesses ?

Aux États-Unis ou en Angleterre, l’optimisme de sortie de crise règne. Résultat : les marchés d’actions ont fortement réagi en poussant les indices boursiers à des valeurs historiques. La Banque centrale américaine a mis fin à sa politique d’injection monétaire en 2014. En effet, les indicateurs économiques (chômage, croissance,…) traduisaient une relance de l’activité économique américaine et une stabilisation dans les prochaines années. Le potentiel de croissance à moyen terme reste présent… même si les attentes de résultats, très élevées, peuvent conduire à quelques déceptions.

Du côté de l’Europe et du Japon, les banques centrales agissent pour relancer l’économie par le biais de :

 

 


  • la dévaluation de leur monnaie ;

  • une politique monétaire accommodante ;

  • une injection monétaire.


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Grâce à cette dernière opération, qui sera prolongée jusqu’à la fin 2016, les marchés japonais et européen ont pris des directions positives sur les marchés des actions et obligataires. La Banque centrale européenne lance donc la planche à billets quelques mois après que son homologue américaine ait décidé de l’arrêter. Pour les deux zones économiques, évoluant à une cadence différente, une autre politique monétaire et économique s’impose.

Avec une économie qui se porte bien aux États-Unis et de l’autre côté de l’Atlantique, une Banque centrale créant des « surprises économiques positives », les marchés d’actions devraient en tirer avantage. Toutefois, nos analystes mettent encore une fois en garde contre le risque de déception. Les investisseurs attendent une croissance des résultats d’entreprises, mais celle-ci  n’est pas garantie.
Si les résultats ne répondent pas aux attentes, une certaine agitation pourrait s’emparer des marchés en 2015.

Seule une diversification équilibrée entre actions et obligations constitue la clé d’un portefeuille performant. Cela permet d’identifier et de saisir des opportunités de marché en maintenant un niveau de volatilité faible.


L’influence du pétrole

Nous nous étions habitués à un prix du pétrole stable autour des 100 USD le baril. Le voilà aujourd’hui ramené à près de 50 USD le baril ! Pour sauvegarder leur position concurrentielle, les pays exportateurs de pétrole engagent un véritable bras de fer. Dans leur collimateur ? Le gaz de schiste et sa montée en puissance dans le secteur de l’énergie. L’Europe, importateur net de l’or noir, s’en réjouit : la chute du prix du pétrole est bienvenue en période de faible croissance. Cela soutient ainsi l’industrie qui voit ses factures d’énergie à la baisse. La Chine, également importateur net de pétrole, bénéficie de la même tendance.

La situation s’annonce nettement moins favorable pour les États-Unis qui se profilent petit à petit vers une économie exportatrice d’énergie (gaz de schiste). Beaucoup d’entreprises actives dans le secteur de l’énergie pourraient même se retrouver en difficulté. La rentabilité des sites de gaz de schiste présente des risques à des niveaux si faibles. D’autres pays exportateurs de pétrole comme la Russie et la Malaisie souffrent aussi de cette baisse de prix.


Le mot d’ordre : une stratégie sélective

Quels sont les paramètres dont vous devez tenir compte pour vos investissements en 2015 ?

 

 


  • les actifs de qualité

  • les entreprises affichant un bilan comptable solide

  • le potentiel de croissance

  • la disponibilité de cash en trésorerie

  • un historique de paiement de dividendes stable


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Dans un contexte où les marchés ne montrent pas de direction claire, investir dans des entreprises qui peuvent vous offrir du rendement est un must et doit s’intégrer à toute stratégie de fond - en actions ou en obligations.


Conclusion : vers une embellie mais…

La sortie de crise au niveau mondial reste d’actualité. On peut raisonnablement penser que les actions, dans les pays développés mais aussi dans les pays asiatiques (en Chine, par exemple), devraient bénéficier de cette embellie en 2015. Quelques incertitudes indiquent cependant que la volatilité pourrait faire son retour sur les marchés d’actions à certaines périodes. Mais en conservant des positions obligataires en 2015, la volatilité du portefeuille devrait être limitée.

Les obligations permettent de diversifier et d’assurer un bon rendement. Et la demande pour des produits obligataires reste forte, suite au faible taux des banques centrales. En Europe, l’inflation faible et la politique monétaire extrêmement accommodante mettent la pression sur les taux d’intérêts obligataires, limitant le risque de hausse des taux pour les fonds obligataires.

En 2015, optimistes et pessimistes trouveront les arguments pour justifier leurs attentes. Ne vous laissez pas emporter. Votre conseiller Beobank se tient toujours à votre disposition afin d’examiner votre portefeuille et de vous proposer un rééquilibrage du portefeuille en accord avec vos souhaits et avec votre profil d’investisseur.

 

 

Nous vous rappelons que les produits d’investissement sont exposés à des risques en ce compris la possible perte du capital investi. Les produits d’investissement ne sont pas des dépôts bancaires et ne sont pas garantis par Beobank NV|SA.


 

 

 

 

 

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