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Volatilité, analyser les risques pour mieux conseiller

Comment gérer la volatilité dans son portefeuille d'investissements ?

Sirène aux chants envoûtants pour les uns, ennemie jurée pour les autres, la volatilité est la compagne de tout candidat investisseur. Et pour les banquiers, c’est sans doute l’un des plus importants paramètres à prendre en compte au moment de conseiller un investissement. Explications avec Yves Kazadi, Investment Analyst chez Beobank.


En termes techniques, la volatilité mesure l’ampleur des variations du cours d’un actif financier. Plus simplement dit, elle permet d’évaluer le niveau de risque d’un investissement « C’est l’un des paramètres les plus suivis par les investisseurs car il a un impact majeur sur la valorisation des actifs », nous explique Yves Kazadi, Investment Analyst. Par définition, la volatilité varie en permanence durant toute la durée de vie de l’actif financier que ce soit pour un indice tel que le Standard & Poors, une action, une obligation ou pour un produit dérivé. Comparable à un thermomètre, « elle dépend du secteur et de la région dans laquelle on investit ». Ainsi sait-on que les marchés émergents sont en général plus volatiles que les marchés développés, comme les Etats-Unis, par exemple. Pour Yves Kazadi, d’autres éléments, extérieurs, comme la crise de 2008, des catastrophes naturelles ou les variations du cours des matières premières, interviennent également dans la volatilité d’un actif. « Nous jaugeons en permanence la volatilité d’un actif par rapport au type d’instrument financier. C’est primordial, et c’est dans cette capacité à analyser cette volatilité que nous pouvons bien conseiller le candidat investisseur ».

 

Diviser pour mieux « dévolatiliser »


Le point de départ de tout investissement, c’est « toujours le profil de l’investisseur », indique Yves Kazadi. « En fonction de son appétit au risque, nous pouvons lui proposer des solutions d’investissement qui seront plus ou moins volatiles ». Plus le profil de l’investisseur sera « défensif » ou « conservateur », plus le portefeuille d’investissement sera constitué d’actifs financiers peu sensibles à la volatilité. « On y retrouvera alors plus souvent des obligations de qualité par exemple. Au contraire, si son profil est plus offensif, le marché des actions y sera plus présent ». La quadrature du cercle pour un investisseur, c’est sans doute d’avoir un profil suffisamment offensif pour engranger des gains plus importants tout en diminuant les risques eux aussi plus importants liés à ce profil. Pour réussir cette gageure, une solution peut être d’étaler ses investissements dans le temps. « Plutôt qu’investir votre argent en une fois, il vaut mieux partitionner votre investissement sur une période plus ou moins longue. Cela permet de lisser les effets de la volatilité. Et au final, vous aurez réalisé une meilleure opération parce que votre investissement sera exposé à différents points d’entrée d’investissement », conseille Yves Kazadi. Une manière d’investir malin !

 

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