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Chiffre du mois

Par Fidelity

Le prix du pétrole le plus élevé depuis 2014.

Au mois de mai, le prix du baril de pétrole a grimpé d’environ 10$ pour évoluer autour de 80$, le prix le plus élevé depuis 2014. L’économie mondiale peut-elle supporter un pétrole à 80$ à ce stade du cycle ?

Nick Peters, Gérant Allocation d’actifs chez Fidelity International

Les marchés sont entrés dans la dernière phase du cycle et à ce stade, toute hausse supplémentaire du prix de l’or noir pourrait commencer à peser sur la croissance.

En 2017, la croissance a affiché un rythme soutenu, qui semble toutefois ralentir depuis le début de l’année. Un prix du pétrole plus élevé pourrait accentuer le ralentissement du niveau de croissance de l’économie mondiale : une hausse supplémentaire du prix du pétrole de 10$ entrainerait un ralentissement de 0,5 % de la croissance.

Pour les banques centrales, toute la question est de savoir si cette hausse est transitoire ou si elle doit être considérée comme le signe de pressions sur l’économie.

Même si la croissance demeure positive, les marchés d’actions continuent d’afficher un solide optimisme. Une éventuelle détérioration de l’environnement économique rendrait plus difficile la génération de performances.

Marc Danneels, Chief Investment Officer chez Beobank

L'augmentation du prix du pétrole que nous avons constatée en mai est une augmentation " induite par l'offre " : par les risques au Moyen-Orient dus au retrait des États-Unis de l'accord nucléaire avec l'Iran, la crise au Venezuela et le fait que les pays de l'OPEP et les pays non membres de l'OPEP semblaient respecter leurs quotas. Depuis le 20 mai, nous avons assisté à une nouvelle correction, puisque les pays de l'OPEP devraient augmenter leur capacité lors de leur prochaine réunion du 22 juin, et que la Russie et les États-Unis ont également augmenté leur capacité entre-temps.

Néanmoins, l'observation demeure que, en un an, le prix du pétrole a augmenté de 50 % et que cette augmentation ne semble pas avoir été incluse dans les anticipations d'inflation à ce jour. Si cette tendance à la hausse des prix du pétrole se poursuit et provoque également des pressions inflationnistes soutenues, cela pourrait encourager les banques centrales à normaliser leurs taux d'intérêt et leurs mesures de politique monétaire plus rapidement que prévu

Résumé

  • Le prix du pétrole a augmenté de 50% par rapport à l'année dernière.
  • Une hausse supplémentaire pourrait conduire à un resserrement de la politique monétaire des banques centrales et à un ralentissement de la croissance de l'économie mondiale.
  • On s'attend à ce que les pays de l'OPEP augmentent à nouveau leur capacité.

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