Le chiffre du mois : 77%
77% des entreprises en zone Euro dépassent les prédictions : après de nombreuses turbulences politiques, l’Europe est-elle de nouveau sur le bon chemin ?
Opportunité : la reprise de la croissance mondiale
Privilégiez une large diversification dans la partie actions du portefeuille pour profiter de la reprise de la croissance économique mondiale. Les corrélations entre les différents marchés d’actions sont aujourd’hui relativement faibles, ce qui plaide en faveur d’une diversification à la fois en termes de régions, de secteurs et de styles d’investissement.
Risque : la volatilité
Il peut aussi être utile d’ajouter des actions défensives à un portefeuille. Celles-ci sont moins vulnérables en périodes de volatilité et résistent mieux aux baisses de cours. Les fonds de placement qui misent sur la qualité et la sélectivité des actions choisies peuvent offrir être intéressants.
Opportunité : de bonnes prévisions
Tant les données macroéconomiques que microéconomiques sont encourageantes en Europe. Il y a encore de la marge au niveau de la croissance européenne et pour la première fois depuis des années, les prévisions bénéficiaires des entreprises sont revues à la hausse.
Risque : Attention aux actions italiennes et britanniques, en particulier aux valeurs bancaires en Italie.
Opportunité : une dynamique de croissance indépendante du reste
Cette classe d’actifs est celle qui a le plus progressé depuis le début de l’année et les marchés émergents restent les plus intéressants sur le plan des valorisations. Ils suivent non seulement leur propre dynamique de croissance mais profitent aussi de la reprise de la croissance mondiale. Au niveau des régions, notre préférence va à l’Asie.
Risque : manque de diversification
Attention : vu le risque plus important (cf. scandales de corruption au Brésil et impact de ceux-ci sur les marchés), mieux vaut éviter une exposition à des pays individuels et répartir les actifs d’un portefeuille entre les différentes régions.
Opportunité : du rendement
Les obligations à haut rendement permettent encore pour le moment d’espérer un rendement acceptable.
Risque : le High Yield implique toutefois un risque de crédit plus important, mais celui-ci est actuellement atténué par les perspectives de reprise de la croissance. Comme ces obligations présentent une corrélation relativement élevée avec les marchés d’actions, elles n’apportent pas une diversification optimale dans le portefeuille. Leur poids dans un portefeuille-type doit donc être limité en fonction du profil de risque de l’investisseur.
Opportunité : remontée des taux
Les obligations bancaires subordonnées nous paraissent de nouveau plus intéressantes, en particulier les obligations bancaires des pays centraux de l’Europe. En effet, le secteur est ressorti plus solide et plus fort de la crise financière. L’on constante un début de diminution du risque de faillites. Si les taux augmentent, et donc les marges des banques, leur situation s’en trouvera très vraisemblablement améliorée.
Risque : Les obligations bancaires subordonnées forment une niche très spécifique, fortement influencées par les conditions dans leurs pays respectifs. Attention notamment à l’Italie.
Gestion active et diversification sont deux conditions indispensables pour mieux maîtriser les risques de crédit, de taux et de rendement d’un portefeuille. Il nous semble préférable d’opter pour des fonds d’obligations à gestion professionnelle plutôt que pour des obligations individuelles.
Nous vous rappelons que les produits d’investissement sont exposés à des risques en ce compris la possible perte du capital investi. Les produits d’investissement ne sont pas des dépôts bancaires et ne sont pas garantis par Beobank NV/SA.
L’information est valable à la date de publication et est sujette à modification.